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Habiter le monde dans son voyage le plus long

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Un lundi au soleil...
--> C'est une chance que l'on a toujours !

Studieux jusqu’à la plage, j’apprends mes leçons d’espagnol avec mon ami Assimil. Où en étais-je ?...ah oui : « A. contemplo mucho la playa y el mar ». Mais moi, c’est plutôt la méthode de langue, que je contemple.

                                                       autoportrait sur le sable

Ce sont les grandes marées, m’avais-tu averti, mais nous ne risquons pas de tremper nos culottes pendant ce phénomène car nos horaires de plage sont 14h-18h, agitation touristique uniquement !

                                    

 Sur la plage les Gijonnais marchent, comme un sport. Les lignes de départ et d’arrivée se confondent aux extrémités de la plage San Lorenzo. On y va même avec sa poussette, c’est qu’ici les roues sont bien conçues, une véritable adaptation darwinienne. Et puis il y a les « corps bien faits » à mater, qu’il ne faut pas louper entre deux exercices de langue… « A. contemplo mucho los hom… ». En général, ces corps-là ne marchent pas mais courent, ma petite récréation a le goût des plaisirs furtifs mais intenses.

                                

 Pendant que les vagues retracent les limites de la plage, les hommes et les femmes continuent de marcher, sans que leurs pas ne s’impriment sur le sable, lequel garde une virginité miraculeuse. Qui remarque le miracle des temps futiles ?

                                                

 Hier soir, on était ivre ; je l’étais un peu plus que les autres fois, un record dans la consommation du cidre, on repousse aussi nos limites à cinq bouteilles de cidre, mais à deux, attention ! Mais le sommeil vient difficilement à qui sait boire et mon esprit était préoccupé par une seule chose, mais d’une réalité tellement étouffante, qu’elle avait fini par occuper tout l’air de la chambre : je me revoyais au Louvre le premier janvier prochain, avec tous ses tourments, ses mensonges, ses vacuités d’immoralité et ses désastres sexuels…

      

Se retrouver au Louvre, c’était pas mal de choses à surmonter, et je ne m’en sens pas capable à l’heure d’aujourd’hui. La terre est ronde afin que nous ne puissions pas voir trop loin notre route....

      

Dans la peau de QUI serez-vous demain ?

De Charles Dantzig....pour lire tous les livres qu'il a cites dans son Dictionnaire egoiste de la litterature francaise et vernir la vie de cet humour si parisien comme " Dieu crea la terre en sept jours et le huitieme il fit Paul Claudel..."

Souvenirs de voyage :

http://site.voila.fr/couleursdumonde/souvenir.htm

Un jour, Bouddha se retrouva dans un citron...

Ecrit par Un jour, Bouddha se retoruva dans un citron..., le Vendredi 14 Octobre 2005, 17:39 dans la rubrique Actualités.


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