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Applaudir une Corrida²
--> Le vocabulaire de la Corrida²

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Corrida²

Toutes les photos viennent de la Grandiosa Corrida de Toros, qui s’est déroulée le 21 septembre 2005 à la Plaza de Toros de Oviedo, sous l’égide de El rejoneador Leonardo Hernández, les taureaux de rejoneo de la Ganadería « Castilblanco », toros de la Ganadería de « don Santiago Domeq ».

David Fandilla "El Fandi".

FIESTA BRAVA : Autre nom donné à la Corrida.

ARENE : Traduction : plaza de toros. Enceinte dans laquelle se déroulent les jeux taurins. Autrefois, l'arène s'improvisait sur les places des villes ou des villages (d'où le nom de plaza). Autour de la piste de sable fin "ruedo", où se déroule la corrida, délimitée par une barrière la séparant du "callejon", couloir réservé aux toreros et à tous les professionnels sont disposés les gradins où prend place le public. L'ombre "sombra"ou le soleil "sol" comme la hauteur sur les gradins sont les critères de choix du spectateur. Les arènes sont réparties en trois catégories en fonction de leur fréquentation. Parmi les principales arènes d'Espagne de première catégorie, on peut citer : Madrid, Séville, Valencia, San Sebastian, Bilbao et Barcelone. Les principales arènes françaises sont pour le Sud-Est : Nîmes, Arles, Béziers et pour le Sud-Ouest : Bayonne, Dax et Mont-de-Marsan. Pour l' Amérique du Sud : Colombie : Bogota, Cali, Medelin, Manizales. Equateur : Quito, Ambato, Guayaquil, Riobamba. Perou : Lima. Venezuela : Marracay, Merida, San Cristobal, Valencia. Mexique : Aguascalientes, Guadalajara, Texcoco et la Monumental de Mexico, dont la capacité d'accueil est la plus importante (50 000 places).

Manuel Díaz "El Cordobés".

RUEDO : Piste circulaire de sable fin, au centre de l'arène, où se déroule la corrida. Synonyme : redondel.

POIDS : Traduction : peso. Le règlement fixe à 460 Kg le poids vif minimal du taureau combattu dans une arène de première catégorie, 435 Kg pour les arènes de deuxième catégorie et 410 Kg pour les arènes de troisième catégorie.

COSTUME DE LUMIERES : Traduction : traje de luces. En soie, brodé et de couleur vive, le "traje de luces" a trouvé sa forme définitive en 1830 avec le matador Francisco Montes et n'a subi depuis que d'infimes modifications. Il se compose d'une veste: "chaquetilla", d'un gilet: "chaleco", d'une culotte: "taleguilla" comportant des cordons tressés: "machos", agrémentés de glands dorés : "caireles" qui la resserrent au dessous du genou. Une chemise: "camisa" blanche brodée et ornée d'un jabot, une cravate : "panoleta" en soie de couleur vive, une ceinture : "faja", également en soie et en principe de la même couleur que la cravate, deux paires de bas superposées, "médias", la première en coton blanc, la seconde en soie de couleur rose, des escarpins : "zapatillas" complètent la tenue. Enfin, le matador se coiffe d'une toque: "montera" et fixe dans ses cheveux, épinglé au "castañeta", un petit chignon postiche : "coleta". Le costume de lumières est lourd, environ 10 kg. Le temps du "paseo", le costume de lumières est complété par une cape d'apparat, dite cape de "paseo". Les matadors et les picadors (ceux-ci uniquement sur leur veste) peuvent porter indifféremment des broderies d'or, d'argent ou de jais, les banderilleros n'ayant droit de porter que des broderies d'argent ou de jais.

FAENA : Ensemble des passes de muleta qui s'inscrivent dans le troisième "tercio". La "faena" doit être efficace, préparer le taureau à recevoir le coup d'épée et permettre d'admirer l'art du torero à travers la difficulté à vaincre. Sa longueur dépend de la force et de la bravoure du taureau. Elle s'arrête lorsque le taureau devient avisé. Synonyme : trasteo.

TERCIO : Une corrida comprend trois phases ou trois "tercios" : le premier "tercio", "tercio" de pique avec la cape et la pique, le deuxième "tercio" ou "tercio" de banderilles et enfin le "tercio" de muleta ou de mort. A chaque "tercio" correspond un état physique différent du taureau : "levantado" à la sortie du toril, "parado" après le "tercio" de pique et enfin "aplomado" à la fin de la "faena" de muleta. Les changements de"tercio", décidés par la Présidence en présentant le mouchoir blanc, sont annoncés par une sonnerie des clarines.

PUNTILLA : Poignard dont la lame large et acérée de 10 à 15 cm sert à donner le coup de grâce au taureau à terre, après l'estocade. Le "puntillero" doit sectionner avec précision le bulbe rachidien provoquant la mort immédiate. S'il échoue le taureau peut se relever et obliger le matador à descabeller. Cet échec entraîne la colère du public comme celle du matador qui court le risque de perdre un trophée. Synonyme : cachete.

DESCABELLO : Coup de grâce par lequel le matador tue le taureau d'un coup d'épée porté à la nuque, en lui tranchant la moelle épinière à la sortie du bulbe rachidien et en se tenant rigoureusement de face. L'épée utilisée par le matador, à lame droite, plus courte et plus large, possède une barrette d'arrêt à environ 10 cm de la pointe. Elle porte le nom de "verdugo". La pratique du "descabello" s'avère difficile lorsque le taureau ne baisse pas suffisamment la tête ou lorsque le matador agit avec précipitation. Le "descabello" ne peut être donné qu'après l'estocade. Réussi,il foudroie l'animal.

CAPE : Traduction : capa. C'est l'accessoire fondamental du toreo à pied. La forme de la cape découle du fait que les toreros la portaient sur leurs épaules avant de la retirer pour toréer. La cape de "paseo", en soie richement décorée, est portée liée autour du buste des toreros, comme son nom l'indique, le temps du "paseo". Elle est alors confiée à un spectateur du premier rang pour l'honorer, le temps de la corrida, lequel devra la restituer au valet d'épée, avant la mort du dernier taureau. La cape de "brega" en tissu plus modeste est confectionnée sur mesure pour chaque matador. D'une longueur de 1m à 1,20 m, généralement de couleur rose cyclamen, doublée de jaune citron, elle est régulièrement amidonée afin de lui donner une plus grande fermeté. Nécessaire lors de la réception du taureau, elle est également utilisée par les "peones" pour déplacer un taureau ou le mettre en "suerte". Il existe de nombreux types de passes permettant au torero d' exprimer tout son art. Le poids d'une cape est surprenant. Synonymes : soie, capote, percal.

SUERTE : S'applique à chacune des actions de la lidia : passes, paires de banderilles, estocade., comme aux groupes d'actions ou différentes phases : la cape, la pique, les banderilles, la muleta et l'épée. De nombreuses "suertes" sont aujourd'hui tombées en désuétude notamment celles où le matador utilisait une chaise en paille.

OLE ! : Exclamation tauromachique qui souligne les passes remarquablement exécutées, manifestant l'enthousiasme des spectateurs.

AFICIONADO : Personne animée par la passion de la corrida. Il existe deux sortes d'"aficionados" : les "toreristas" plus sensibles à l'art du torero, la beauté de ses passes et les "toristas", plus sensibles au taureau et à son combat. L'"aficionado practico" est l'amateur qui se produit dans les "tientas".

CUADRILLA : Nom donné au groupe de subalternes au service du matador. Une "cuadrilla" se compose de trois banderilleros, de deux picadors et d'un valet d'épée. Engagée en début de saison et pour toute sa durée, la "cuadrilla" est strictement aux ordres du "maestro". Pour éviter d'entretenir une "cuadrilla" pemanente, les matadors qui toréent peu engagent une "cuadrilla" à chaque contrat. Parmi les subalternes on distingue le "peon de confiance" et le "puntillero".

CARIOCA : Manœuvre interdite lors du tercio de pique. Une fois la pique appuyée sur le "morillo" du taureau, le picador fait pivoter son cheval sur la droite pour se placer entre le taureau et le centre de la piste, lui ôtant de ce fait sa sortie naturelle vers le centre de l'arène. Le taureau, auquel on n'a laissé aucune chance, s'épuise pour se libérer. Cette pratique n'est tolérable que face à un taureau particulièrement "manso" mais qui doit nécessairement être piqué

BANDERILLES : Traduction : banderillas. Bâtonnets en bois clair de 70 cm de long, cylindriques, ornés de papier aux couleurs vives, dont l'une des extrémités se termine par un harpon de 4 cm de long. La pose de banderiilles, objet du deuxième tercio doit se dérouler rapidement, afin de ne pas développer l'instinct défensif du taureau. Les banderilles se posent par paire dans le haut du garrot, côte à côte. En principe, trois paires sont posées. Cependant, la Présidence, en fonction de l'état du taureau ou selon les désirs d'un matador, grand banderillero, peut en diminuer le nombre ou accorder une paire supplémentaire. La pose des banderilles s'effectue de la manière suivante : au premier taureau de chaque matador, le peon le plus ancien pose la première et la troisième paire. Au second taureau c'est au tour du plus jeune. Les secondes paires sont posées par le banderillero restant. Très rarement et lorsqu'un taureau est particulièrement manso, la Présidence ordonne la pose de banderilles noires, signe de déshonneur pour l'éleveur. Les banderilleros disposent de différentes techniques pour poser les banderilles. Au XVIIème siècles les banderilles étaient ornées d'un petit drapeau, d'où l'origine de leur nom. Synonymes : palos, rehiletes.

TROPHÉES : Récompenses accordées par la Présidence au matador pour la qualité de sa "faena". La "vuelta" : tour de piste que fait le matador à la demande du public. La première oreille est obligatoirement attribuée si au moins la moitié des spectateurs la réclame en agitant un mouchoir blanc. L'octroi de la deuxiième oreille et de la queue reste à la seule appréciation de la Présidence. L'ablation des trophées se fait sous le contrôle de l'alguazil chargé de les remettre au matador. L'obtention des deux oreilles donne au matador le droit de sortir en triomphe par la grande porte des arènes. Des trophées sont également accordés au taureau exceptionnel (vuelta de la dépouille), et à l'éleveur ou son mayoral qui seront invités à la demande du public, à effectuer une vuelta.

CADRER : Traduction : cuadrar. Le torero doit positionner le taureau avec soin, pour réussir la mise à mort. A l'aide de la muleta, le matador doit placer sur une même ligne perpendiculaire à l'axe du taureau, les pieds antérieurs. Lorsque les postérieurs sont également alignés, le taureau est cadré. Sans cette précaution, le matador peut se mettre en danger car le taureau peut avoir un temps d'avance sur lui, ou la lame ne pas pénétrer car une épaule sera alors plus avancée, réduisant l'ouverture par où doit pénétrer l'épée. Synonymes : arreglar los pies, igualar.

MUSIQUE : Composée uniquement de "pasos dobles", elle accompagne le "paseo" et est jouée dès que l'arène est vide de taureaux. Sur ordre de la Présidence, elle ponctue la pose de banderilles effectuée par le matador lui-même ou souligne une "faena" particulièrement brillante. Elle s'arrête impérativement au moment de la mise à mort. Tous les grands "maestros" se sont vus dédier un "paso doble".

AFFICHE : On peut dire sans se tromper que l'affiche en général naquit au XVI éme siècle après la découverte de l'imprimerie par Gutemberg. Quand a la première affiche taurine connue a ce jour en tant que telle date de 1737, pour deux courses données dans la petite cité de Soto luzon et dont les bénéfices iront aux malades des hôpitaux royaux.

La première affiche connue en France date de 1853 pour une corrida à Bayonne ou le grand Cuchares tuera 6 taureaux. Affiche de ce qui sera aussi la première corrida organisée dans notre pays.

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Cet article est dédié à Manolo Vázquez (1930 – 2005).

Homme distingué, de petite taille, cultivé, précieux, Manolo Vázquez animait de sa présence les manifestations artistiques (peinture, musique) de Séville.

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L’année dernière, à la même époque, nous étions à….

                                                       

Cité interdite de Huế, centre du Vietnam. Jaime avec une conférencière.

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Dans la peau de QUI serez-vous demain ?

 De Gershom Scholem…je suis l’historien de la kabbale, que j’ai enseignée pendant quarante ans à l’Université hébraïque et la drôle d’idée à moi c’est de croire au rationalisme mystique, quel paradoxe ! L’expression idiomatique « je ne suis pas en bonne santé » vient de « je ne suis pas dans la ligne de santé » qui est derivé de la terminologie de la chiromancie, l’art de déterminer le caractère d’un homme et souvent son destin et son avenir à partir des lignes et autres marques de la paume et des doigts, art kabbaliste ; connaissez-vous le Golem ?

La kabbale de Gershom Scholem, chouette il est chez Folio essais, donc pas cher, mais 700 pages quand même !

Thesaurus chiromantiae de M.Steinschneider et J.Praetorius, édition Jena, dans les librairies spécialisées.

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nº 05

NUSUMI-KŪ les pommes volées

RINGO NI HARA O que j’ai mangées m’ont donné

ITAMEKERI mal à l’estomac

Cent sept haiku de SHIKI, traduits du japonais par Joan Titus-Carmel, édition Verdier.

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Souvenirs de voyage :

http://site.voila.fr/couleursdumonde/souvenir.htm

 "Un jour, Bouddha se retrouva dans un citron..."

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Piedsdes

Ecrit par Séfirots, le Mardi 15 Novembre 2005, 18:25 dans la rubrique Actualités.


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